Bilan positif dans plusieurs régions éloignées.
Le bulletin Coup d'œil sociodémographique, numéro 13, a été publié hier sur le site Web de l'Institut de la statistique du Québec. Ce bulletin analyse les mouvements des 208 600 Québécois qui ont changé de région de résidence en 2010-2011.
Cette année encore, les échanges migratoires de Montréal avec les autres régions du Québec se soldent par des pertes nettes de l'ordre de 22 000 personnes, soit un taux de - 1,20 %. À l'opposé, les régions adjacentes à Montréal demeurent les grandes gagnantes. La région de Lanaudière reprend le premier rang en 2010-2011, avec un taux net de migration interrégionale de 0,84 %, devant les Laurentides (0,81 %). Suivent Laval et la Montérégie, avec des taux nets respectifs de 0,46 % et 0,43 %. Ailleurs au Québec, le Centre-du-Québec (0,43 %), la Capitale-Nationale (0,37 %) et l'Outaouais (0,28 %) enregistrent également des gains migratoires appréciables, tandis que la Mauricie (0,14 %), Chaudière-Appalaches (0,13 %) et l'Estrie (0,08 %) font des gains plus restreints.
Certaines données supplémentaires sont disponibles à l'échelle des 104 MRC. Ainsi, Les Collines-de-l'Outaouais (2,93 %), près de Gatineau, est la MRC la plus favorisée par la migration interne en 2010-2011, suivie de près par La Jacques-Cartier (2,78 %), au nord de la ville de Québec. Inversement, les pertes migratoires les plus fortes, mises à part celles de Montréal, sont celles de la MRC Les Etchemins (- 0,88 %) dans Chaudière-Appalaches et de Kamouraska (- 0,81 %) dans le Bas-Saint-Laurent.